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L’export, un outil pour faire briller la France à l’international

Dernière mise à jour : 17 sept.



Le FBI, Scotland Yard, Frontex, des États américains, des ministères régaliens et imprimeries nationales Australiens, Portugais, Mexicains… Au-delà d’être des références internationales dans leurs secteurs, le point commun que partagent toutes ces grandes institutions est d’intégrer une technologie française. Celle-ci n’est pas celle d’un grand groupe, mais d’une start-up, développée d’abord dans un petit laboratoire des Hauts-de-France après mon départ de la Police scientifique, et bientôt au cœur d’un grande site industriel en Île-de-France. Ainsi, 14 ans après m’être lancé dans cette aventure, plus de 500 millions de personnes à travers le monde ont aujourd’hui dans leurs portefeuilles, sans même le savoir, cette technologie développée par Crime Science Technology (CST), qui sécurise les documents d’identité, en combinant des propriétés chimiques et phénomènes optiques. 

L’international recèle d’opportunités pour les entreprises françaises, quel que soit leur degré de maturité. Pourtant, le choix de l’international reste trop souvent sous-exploité par les entreprises innovantes et les startups. À tort, il reste l'apanage des grands groupes établis. Il est urgent, à présent, que les jeunes pousses qui regorgent de talent et d'innovation, s’en saisissent pour faire bouger les lignes. En France, malgré les efforts et l’ambition de nombreux entrepreneurs et fondateurs, cela reste un défi encore trop difficilement surmontable. 5 000 entreprises seulement concentrent plus de 90 % des exportations. Un chiffre révélateur non pas d'un manque d'ambition collective, mais peut-être d'un frein psychologique, conduisant généralement les startups à attendre leur deuxième ou troisième levée de fonds pour prendre ce virage.


Les raisons qui poussent les entrepreneurs à s’autolimiter sont nombreuses et s’autoalimentent davantage avec la fragmentation progressive du commerce mondial et le retour de certaines barrières aux échanges qui contribuent à un contexte d’incertitude générale. Pour autant, ce contexte ne doit pas nous contraindre, mais nous inciter à redoubler d’audace pour « Oser l’export » et tirer avantage des marchés internationaux. Je suis convaincu que beaucoup de nos start-ups, fortes du savoir-faire français ont le potentiel de connaître un succès dans le monde entier et contribuer à faire bouger la France et la faire briller à l’international, comme C.S.T qui réalise 95 % de son chiffre d’affaires à l’export.

Pour y parvenir, nous devons tout mettre en œuvre pour rassurer nos entrepreneurs et leurs présenter une vision rationnelle de ce que sont les risques à l’export. Diffusons largement cette vérité encore trop méconnue : la première condition pour s’engager et réussir à l’export est la maturité du projet et non celle de l’entreprise. Si le marché français est étroit, allons faire rayonner nos solutions partout dans le monde. Pour cela il est nécessaire de se préparer en se posant toujours les bonnes questions : définition des objectifs, analyse des marchés internationaux et de la demande, adaptation de l’offre pour y répondre et identification des relais de croissance.


L’objectif ? Se prémunir face aux incertitudes du marché et réduire, au maximum, le risque que ce pari représente, car la clé pour pousser les entrepreneurs à l’export est de leur démontrer que ce risque n’est pas démesuré. À ce stade, la conception de l’offre ou du bien est d’autant plus importante que l’export représente une opportunité pour redéfinir les standards internationaux, ce qui est la central pour assurer le rayonnement international de votre entreprise. Enfin et surtout, il s’agit de contribuer à la souveraineté nationale et européenne, en sanctuarisant une innovation dont nous détenons les clés.



La phase opérationnelle d’internationalisation peut être engagée une fois que des réponses ont été apportées à ces incertitudes et que des moyens financiers ont été sécurisés. Plusieurs qualités essentielles doivent être mises en œuvre pour traverser cette étape : patience, proactivité, réflexion stratégique. Par ailleurs, le soutien de Business France, Bpifrance, CCI France international et des équipes des Capitales French Tech vous sera indispensable pour être guider et avancer sereinement.


Leur expérience de l’économie internationale et leurs connaissances des différents marchés seront des soutiens essentiels pour assurer le succès de cette aventure et apporter la sérénité nécessaire à la réussite de ce défi. Par ailleurs, participer à des événements clés et des salons internationaux – tels que le World Economic Forum – sont des accélérateurs essentiels, permettant de rencontrer dans un même lieu de nombreux décideurs.


Dans cette aventure, la persévérance sera sans aucun doute l’allié le plus essentiel, la réussite à l’export étant avant tout une question d’audace où chaque rencontre compte.




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